Samedi 9 mars, la bibliothèque de Huahine  proposa à ses fidèles lecteurs, des barquettes de ma'a. Mais pas n'importe quel ma'a: du veau à la broche, délicatement caramélisé et accompagné de délicieux haricots cuisinés aux carottes et aux oignons!

Mais pour cuire un veau, il faut se lever de bonne heure. Donc, c'est dès potron minet, soit 4h30 du matin, que nous nous sommes retrouvés, Christelle et Terii, Michel et le couple Massiani pour la préparation de ces délicieux mets!

 

Tout d'abord, il faut allumer des bons feux pour qu'il y ait rapidement de bonnes braises bien chaudes. Et comme, nous avions vendus beaucoup de tickets, il fallait cuire deux veaux, soit deux feux.

 

Puis, il faut sangler l'animal (déjà mort, je vous rassure!!!) sur la broche. Ca, c'est le travail de Terii, le spécialiste.

 

Et c'est parti pour environ 5 heures de cuisson!

Attiré par l'odeur alléché, Lucas, le plus gourmand de nos 4 enfants, se réveille le premier et vient assister aux préparatifs.

 

Pendant que le veau rôtit, les haricots cuisent dans deux grosses marmites posées sur des réchauds dans le garage.

 

Le soleil s'est levé, et après avoir pris un bon petit déjeuner tous ensemble, on vérifie une nouvelle fois la cuisson de la viande et on tourne et retourne (à deux c'est mieux, car c'est assez lourd!) la broche.

Les hommes en action!

 

Enfin, c'est prêt! Cela donne envie, non!

 

Puis, vient le moment de la découpe. Patrick et Robert sont venus nous prêter mains fortes pour l'opération.

 

Et enfin, dernière étape, l'empaquetage: pour cela, il faut des femmes. Muguette verse la sauce et répartit les haricots, Christelle pèse les morceaux de viande et les place dans les barquettes, j'empaquette le tout avec du film alimentaire et Florence place les plats dans les cartons prêts à être distribués.

 

 

Un vrai travail d'équipe. Bravo et merci à tous pour votre participation et votre aide! Maururu et bonne appétit!!

 

Voici un article un peu en retard du point de vue de la chronologie du blog, mais je tenais à le publier même si les  événements datent de début juin.

 

En effet le premier week-end de juin, s'est tenue place Hawaiki Nui, à Fare, la première kermesse de la bibliothèque de Huahine, gérée par l'association Te Au Hoaraa. Cette association dont je fais partie en tant que secrétaire est présidée par Christelle Tetumu, une amie qui tient le camping Hiva Plage, au sud de l'île près de Parea. Notre bibliothèque, bien que située dans un local prêté gracieusement par la mairie de Fare, n'est pas une biblitohèque municipale et ne fonctionne donc qu'avec l'aide de bénévoles et de généreux donnateurs. Avis à la population!!

 

De nombreux stands ont su attirer le chaland et ce fut un réel succès.

Pêle-mêle des photos de cette belle journée.

 

Tout d'abord les jeux traditionnels que l'on retrouve dans toute bonne kermesse qui se respecte:

   le tir à la cible

 

  le jeu de massacre

 

 

   les anneaux sur les bouteilles (bien plus difficile que ce qu'il n'y paraît!!)

 

Comme le lendemain c'était le jour de la fête des mères, nous avions aussi mis en place un stand de création de cartes de fête des mamans. Je crois que cela à bien plus aux plus jeunes!

 

Il fallait aussi savoir attirer les adolescents, alors une table de ping-pong, prêtée par le collège fut installée sur la place.

 

En arrière plan, on peut voir la plage où se trouvaient les activités nautiques: jet-ski, paddle, va'a, optimist, pédalo. Un franc succès pour les activités sur l'eau: la queue n'en finissait plus de s'allonger pour prendre place dans les différentes embarcations. Un grand merci à Pascal, qui a gardé tout au long de cette journée, sa place d'organisateur et de maître nageur auprès de la plage!!

 

Et pour les adultes, l'incontournable pesée de paniers garnies.

 

Mais tout ceci donne faim alors place au ma'a: brochettes/saucisses et frites! Bravo aux deux cuistots du jour!

 

Voilà, la journée fut magnifique. Encore merci à tous les bénévoles qui par leur présence, leur soutien et leur don de soi ont fait que cette kermesse fut une vraie réussite. Et je laisse la parole à Jade pour exprimer le ressenti de cette fin de journée: FIU!

 

Mais qui donc est ce Pain Coco ?

Vous vous posez sans doute la question.

 

Alors, voilà la réponse, toute bête: du pain, un peu brioché, fait avec de l'eau de coco ainsi que du lait de coco. Et ce pain, cuisiné par la famille de Maiti, polynésien employé au collège, est tellement délicieux qu'il méritait bien un nom propre ainsi qu'un article pour lui tout seul, pour lui rendre hommage et le remercier encore une fois de nous permettre chaque matin de démarrer la journée dans la bonne humeur grâce à un copieux petit-déjeuner!!

 

Toutes les deux semaines, la famille de Maiti fait cuire, dans ses fours tahitiens, pas moins de 150 pains et depuis le début de l'année scolaire, nous lui en achetons pour le déguster en tant que toast au petit-déjeuner.

 

Pain Coco, étape après étape.

La cuisson:

 

Puis vient le démoulage:

 

Et enfin, on les place sur des grilles pour les laisser refroidir. Un vrai travail d'équipe et une véritable industrie familiale.

 

Mais, pour nous, le travail se poursuit avec la découpe et l'emballage en vue du stockage pour les deux semaines de nourriture!

 

Quel drôle de titre, me diriez-vous! L'explication est la suivante: cet article regroupe des photos prises lors de deux sorties organisées par l'Amicale du Collège.

 

La première, le samedi 16 octobre, qui a eu lieu au collège, avait pour thème: Karaoké - Crêpes. Ce fut sympa. Les crêpes étaient bonnes et tout le monde y est allé de sa chansonnette, surtout les enfants, qui ne voulaient plus lacher les micros:

 

 

On a même eu le droit à la visite des Claudettes sur le retour: de gauche à droite: Cinthya, Moi et Magali.

 

Plus sportif, mais tout aussi agréable, la montée au-dessus du village de Tefarerii le dimanche 24 octobre. Nous avons enfin pu ( valable pour la famille Massiani) terminer cette ascension que nous avions déjà débutée par deux fois. Au bout d'une heure et demi de grimpette à marche forcée, sous la chaleur et dans l'humidité de la forêt tropicale, nous atteignons un premier plateau qui offre une vue splendide sur le nord de l'île, et la plage de l'ex-Sofitel à Maeva.

 

 

 

Vue sur le motu en face de Tefarerii, long motu où l'on pratique la culture des melons et pastèques. 

 

Portrait de la famille (mis à part Lucas, qui boudait!!) en sueur après tant d'efforts.

 

 

 

Notre Jacquouille La Fripouille, à qui il manque les deux dents de devant!

 

Encore un petit effort, cette fois-ci plus de l'escalade dans la boue que de la randonnée, et arrivée au point culminant où l'on peut voir l'autre côté de l'île, le sud.

 

 

Ensuite, redescente ( c'est beaucoup plus rapide!) et pique-nique, bien mérité, à Parea, au marae Anini. Sur place un jeu de boules s'était organisé, on se serait cru à Marseille.

 

 

"Tu l'as tire ou tu l'as pointe?!"

 

Les enfants, quant à eux, ont passé leur journée dans l'eau. Nous avons même eu du mal à les sortir pour le repas!

De gauche à droite: Xavier, Eléanor, Caroline ( fille de Claire Siau, nouvelle prof de français), Maeva ( fille de Jean-Marc Amblard, prof d'Histoire-Géo), Paulin ( frère de Caroline) et Rémi ( fils de Claude Sallès, prof d'Anglais).

 

Lucas, notre petit surfeur.

 

Activité principale de l'après-midi pour les femmes: farniente et papotage!! 

 

 

Depuis notre arrivée sur Huahine, nous avons été "gâtés" côté météo avec de nombreuses alertes rouges, soit pour des Tsunamis, soit pour des cyclones. Heureusement, toutes ces alertes n'étaient pas toujours fondées, mais il y en a eu tout de même une qui s'est avérée exacte, celle pour le cyclone OLI du 3 février 2010.

Depuis le début de cette semaine, le temps était maussade et surtout pluvieux, et l'océan était déchaîné avec une forte houle qui passait déjà largement par dessus la barrière de corail et qui rendait notre cher lagon turquoise aux eaux limpides, tumultueux et gris.
Voici des photos prises le lundi 1er février, à partir de l'esplanade devant la pension de famille "Le Fare Maeva", quelques jours avant l'arrivée prévue de Oli. 







Le Vice-Rectorat avait pris la décision de fermer tous les établissements scolaires des Iles-Sous-Le-Vent à partir du mercredi 3 février, donc tous notre petit monde était à la maison et nous avons pu une nouvelle fois aller prendre des clichés, et surtout des embruns, au bout de notre chemin, sur l'esplanade, cette fois ci en plein cyclone.



Voici la route qui mène au lotissement des Profs, à partir de la route principale. Déjà, elle commencait à être inondée et recouverte de gravats.





Après son passage, Oli ne nous avait laissé que des paysages dévastés. Malgré le retour du soleil, tout n'était que désolation.
Nouvelle vue sur la route où le macadam n'est plus qu'un souvenir!!





Pour que vous preniez encore un peu plus la mesure de la force des vagues, voici des photos d'un même endroit prises à notre arrivée sur l'île en juillet, et après le cyclone. Le changement est brutal!!

D'abord le chemin menant à la plage devant notre fare:

Juillet 2009


Février 2010
Les vagues en tourbillon lèchent l'entrée du chemin.


Le même chemin vue de la plage.




Puis la plage en elle-même, ou du moins ce qu'il en reste!!

Juillet 2009


Février 2010




Enfin pour clôturer cette page un peu triste de la vie sur les îles, une photo d'une des trois maisons totalement ravagées sur Huahine par le passage de Oli, maison où habitaient un couple de Popaa, Daniel et Corinne, que nous saluons pour l'occasion.